Il parait que le hasard fait bien les choses. Parfois si bien qu’on lui donne le petit nom de « destin ». Jugez-en : ne se soumet-on pas au plus grand des hasards  en se laissant errer dans les rues bordelaises, un samedi, en plein acte XIX du mouvement des gilets jaunes ? Quand au dédale des rues inconnues s’ajoute celui des manifestations bordéliques et superbes, et celui des cordons de CRS, renfrognés derrière leurs couches de plexiglas, de kevlar et leurs écharpes noires qui n’ont rien à envier à celle des blacks blocks ?