Salut toi, Istanbul,

Ma chère ville bâtie sur ses sept collines, dont chacune offre une vue incroyable. Combien de fois ne m'as-tu pas ensorcelé dans les rues de Beyoglu et sur ce pont de Galata. Si Pierre Loti a jadis déposé ses valises sur les hauteurs de la Corne d'Or, c'est qu'il n'a su se libérer de ton charme envoûtant. En cette période de vacances, mes pensées vont vers toi et je tombe dans la nostalgie. Boire un çay dans tes rues, entendre l'appel du muezzin , respirer pleinement l'air marin venant du Bosphore. Il n'y a pas un été où je ne pense pas à toi. Et comme dit la chanson :

Saçlarini dağıtir rüzgar Yeditepe üzerinden

Le vent souffle sur tes cheveux depuis Yeditepe

Hatiralar tarihin küllerini savurur

Les souvenirs brandissent au ciel les cendres du passé

Kadin gibi, kisrak gibi sarilayim gel ince beline

Comme une femme, comme une jument, viens que j’enlace ta fine taille

Yarim istanbul gel öpeyim gerdanindan

Ma chère Istanbul, viens que j'embrasse ta gorge

Au plaisir de te retrouver,

A.