critique &
création culturelle
Karoo’s jukebox 2014

Retour sur cette première saison musicale de Karoo : quels sont les articles qui nous marqué ? quels sont les disques que nos rédacteurs ont adorés ? bref, bilan 2014 avant les fêtes, histoire de vous donner quelques dernières idées de cadeaux.

Attention, surtout ne pas se prêter au jeu du best of . Plutôt faire pire : choisir en toute subjectivité cinq articles parmi les quarante (tout pile !) déjà publiés sur karoo.me . Dresser également une liste de quinze disques à partir des coups de cœur des principaux rédacteurs de la saison. Forcément, ça part dans tous les sens et bien entendu, ça fera l’impasse sur quelques bacs d’excellents albums. Allez, c’est parti !

Avec par ordre d’apparition sur scène :

Mötley Crüe, la fin des quatre ordures dans le vent

Premier article à paraître dans la rubrique Musique, cet hommage décapant signé Marc Horguelin . Si le texte n’a pas pris une ride, on notera la mise à l’écran balbutiante de votre dévoué serviteur. Une seule (mais si jolie) photo, un titre moyennement bien aligné, pas un de ces fameux surlignages en gras qui favorisent la lecture : n’en jetez plus, ma cou(l)pe est pleine !

« Il y a des années de cela, Pierre Desproges se moquait affectueusement de Gainsbourg en le décrivant comme le seul génie qui ressemble à une poubelle . Une fois n’est pas coutume, notre Monsieur Cyclopède se trompait lourdement, et c’est tant mieux ! »







The Bukowskies, l’enfant terrible

Un autre article signé Marc Horguelin , à propos d’un jeune groupe liégeois que Karoo est fier d’avoir accompagné cette année. Un passage dans la galerie, un article et une interview sur la plateforme et dans Karoo n° 2 , c’est clair qu’on les aime, les Bukowskies !

« On vous le disait déjà la saison dernière avec un passage remarqué dans la galerie et on n’hésite pas à remettre une couche : The Bukowskies, c’est le petit nouveau de la scène belge à suivre. À la veille de la sortie de leur premier disque, Karoo a rencontré la tête pensante du groupe, Andrea Lafontaine, ainsi que son nouveau bassiste, Xavier Blanchart. »



Aphex Twin, Syro : premières écoutes

Fruit d’un travail collectif, cet article était bien l’attention minimum que Karoo pouvait porter à Richard D. James. Où l’on peut constater aussi que Karoo, c’est autant d’avis qu’il y a de rédacteurs. Sept dans ce cas-ci, une centaine déjà sur la plateforme !

« Syro signe le retour aux affaires d’Aphex Twin, l’alias le plus fameux de Richard D. James. On attendait énormément de celui qui, à l’occasion de ses précédents albums, avait offert chaque fois un nouveau vocabulaire, voire un nouveau langage, à la musique électronique. Il faudra donc laisser un peu de temps à cet album pour mûrir et se dégager du contexte de sa sortie, de cette promo orchestrée et de l’aura qui entoure désormais l’ami Richard. Ce qui n’empêche pas quelques rédacteurs de Karoo de vous livrer d’ores et déjà leurs premières impressions ! »

Swans, écouter et ressentir

Immersion dans l’océan sonore d’un concert de Swans et en rendre compte aux lecteurs de Karoo, c’était la mission remplie avec brio par Guillaume Hayot . On en a encore les oreilles qui sifflent un peu, et ceux qui n’avaient pas encore découvert le groupe de Michael Gira ont certainement dévoré sa discographie depuis !

« Voir Swans en concert est une expérience qui se digère lentement. Il faut laisser aux souvenirs le temps de percoler, de prendre un peu de distance sur la claque infligée par la formation new-yorkaise. Il faut aussi admettre ne pas vouloir s’en remettre. »



Alaska Gold Rush, rendez-vous en terre promise

D’abord présent dans la galerie , Alaska Gold Rush est le groupe belge qui a fait chavirer le cœur de votre dévoué rédac’ chef , alias Lorent Corbeel . Depuis, il les a vus en concert et peut donc confirmer que les deux chercheurs d’or sont tombés sur un gros, gros filon !

« Découvert dans la galerie Karoo il y a tout juste un mois, Alaska Gold Rush n’en finit plus de tourner sur ma platine. Deux concerts en décembre se profilent : l’occasion idéale de les rencontrer avant d’enfin les découvrir sur scène. »





Mais 2014, c’était aussi…

(Dans le désordre le plus total, mais que voulez-vous, les chiffres sont plus jolis que les tirets, les puces et les autres bébêtes typographiques.)

1. Damon Albarn , Everyday Robots (Parlophone)
2. Allah-Las , Worship the Sun (Innovative Leisure)
3. Arthur Beatrice , Working out (Open Assembly)
4. Sleaford Mods , Divide and exit (Harbinger Sound)
5. Goat , Commune (Sub Pop)
6. Luke Howard , Two & One
7. Ariel Pink , Pom Pom (4AD)
8. Sébastien Tellier , L’Aventura (Record Makers)
9. Eels , The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett (E Works)
10. Jungle , Jungle (XL Recordings)
11. Flying Lotus , You’re Dead (Warp)
12. Pink Floyd , The Endless River (Parlophone)
13. Earth , Primitive and Deadly (Southern Lord)
14. Leonard Cohen , Popular Problems (Columbia Recors)
15. Slipknot , 5. : The Gray Chapter (Roadrunner Records)

Et comme le rédac’ chef se croit tout permis, il y ajoute ceux-ci :

NehruvianDOOM , NehruvianDOOM (Lex Records)
Lee Fields , Emma Jean (Truth and Soul Records)
Eno/Hyde , High Life (Warp)
Jean-Louis Murat & The Delano Orchestra , Babel ([PIAS])
Fennesz , Bécs (Mego)
BRNS , Patine ([PIAS])
Actress , Ghettoville (Werk)

Et, last but not least, on ne proposera qu’une seule réédition, la plus étrange et indispensable qui soit…
Lewis , Romantic Times (1985, Remastered 2014, Light in the Attic)

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