Le Vrak de Karoo est certainement la rubrique la plus variée de la plateforme : expos, jeux vidéos, street art, illustration, art & science, voyages… On y a trouvé, tout au long de cette première année, une diversité de sujets qui a rendu la rubrique Vrak très populaire parmi nos lecteurs. Du coup, ce petit tour d’horizon part dans toutes les directions.
À la rencontre de l’Oncle Ho
La balade dans cette rubrique Vrak commence au propre comme au figuré par un voyage. Louis Wiart, revenu d’Hanoï, nous avait offert une série de regards obliques sur la capitale vietnamienne. Ces articles figuraient également dans le premier numéro de Karoo, version mook. À cette occasion, on visitait entre autres le mausolée de Ho Chi Minh.
« C’est un monument gris, d’allure massive, un large cube entouré de colonnes qui repose sur un piédestal en étages. Utilisés pour les célébrations et les défilés militaires, des gradins l’encadrent. Une esplanade couverte de pelouses lui fait face et, au-delà, le bâtiment de l’Assemblée nationale. Dans l’axe, le drapeau du pays coiffe le bout d’une hampe — une étoile jaune sur un fond rouge. »
Bastion, les dieux sont capricieux
Les jeux vidéos sont encore souvent déconsidérés par la critique culturelle. Beaucoup de journalistes n’y voient encore qu’une vile entreprise d’abrutissement de notre belle jeunesse. Pourtant, comme le cinéma, cette industrie propose des blockbusters et des œuvres d’auteurs, l’une et l’autre catégorie offrant ses réussites et ses débâcles. Et heureusement, une nouvelle génération de journalistes émerge, née avec le jeu vidéo, qui en connaît ses rouages, ses us et coutumes, qui en reconnaît aussi l’intelligence, la beauté, voire le génie lorsqu’ils s’y expriment. Sur Karoo, c’est notamment grâce à Guillaume Hayot que nous suivons cette aventure culturelle passionnante.
« Une vraie histoire doit commencer par le début. Avec celle-ci, ce n’est pas si simple. Voici un Kid dont le monde a perdu toute forme, abandonné sur un rocher dans les cieux. Il se lève. Il va vers le Bastion. Où tout le monde sait qu’il faut aller en cas de problème. Le sol prend forme sous ses pieds, comme pour indiquer la direction. Il ne prend pas le temps de se demander pourquoi. Il trouve son ami éternel par terre sur la route. C’est une rencontre émouvante. Il voit les restes des Murs clapotants. Des années de labeur défaites en un instant. Par la Calamité. »
Visions du devenir-Huntington
Parmi les très nombreuses expositions visitées par Karoo cette année, il en est une qui a marqué ses lecteurs. Anouck au Tarasloft proposait un regard unique, à travers l’art, sur la maladie de Huntington. L’article de Salomé Frémineur reflétait autant l’originalité et la qualité de l’exposition que le talent journalistique de son auteur.
« Dingdingdong est un institut de coproduction de savoirs sur la maladie de Huntington, mêlant malades, penseurs, artistes. Le Tarasloft accueille jusqu’au 1er mai une exposition de ses productions, notamment Anouck, portrait en peintures et en textes d’une malade. »
Sur les murs de Williamsburg
Un autre voyage, une autre balade, un autre continent. Cette fois, c’est Xavier Dessaucy qui nous emmenait à Williamsburg pour découvrir en texte et en images les remarquables fresques murales qui s’y exposent en permanence. Un reportage à découvrir sur la plateforme, mais que l’on retrouve aussi dans la version papier de Karoo n°2. Où l’on remarque d’ailleurs que, pour quelque temps encore, l’imprimé surclasse nos écrans…
« Balade dans le quartier hipster de Brooklyn, à la découverte du street art new-yorkais et d’artistes qui multiplient formes et pratiques pour renouveler le genre. »
Cultures Maison : ribambelle d’inventaires
Il n’est pas toujours nécessaire d’aller si loin pour trouver son bonheur. Ainsi, grâce au festival Cultures Maison, nous avons pu découvrir à Saint-Gilles l’expo « Ribambelles ». C’était à Martin Boonen que l’on devait cette visite et l’interview de Loïc Gaume. Profitons-en pour le remercier, lui et Xavier Dessaucy, pour avoir donné le cap à cette rubrique Vrak durant cette première saison.
« Le festival de bandes dessinées indépendantes Cultures Maison s’associe à la Maison du livre de Saint-Gilles pour présenter, sous la houlette de Loïc Gaume, l’exposition « Ribambelles », sur le thème de l’inventaire dessiné. Ce n’est pas grand mais c’est plutôt bien fait, plutôt malin et c’est surtout très beau ! »
Super-science
Enfin, cette rubrique Vrak aura aussi permis d’accueillir « tout ce qui ne trouvait pas sa place ailleurs ». Autrement dit, tous ces sujets hybrides où la culture prend des formes surprenantes, où l’art rejoint d’autres disciplines, où la création s’exprime à travers de nouveaux médias et des supports inédits. Il en a été ainsi de cet article de Lapo Bettarini qui mêlait subtilement et joyeusement la réflexion du scientifique et celle du journaliste culturel. Non, vraiment, après ceci, vous ne regarderez plus jamais un film de super-héros de la même manière !
« Quand j’ai commencé à étudier la physique, en particulier la mécanique et les trois lois fondamentales de la dynamique, une question m’a tout à coup traversé la tête : est-il vraiment possible que l’homme araignée puisse marcher vraiment sur les murs et être aussi fort et résistant ? »
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