Qui dit changement de ville, dit perte d’habitudes. En un mois, j’ai pu découvrir la langue, la culture et la vie nocturne. Et si je parviens à m’habituer à beaucoup de choses, je dois dire que je cherche encore mes marques. Enfin, mon corps cherche encore ses marques…

En peu de temps sur place, j’ai dû me faire à l’idée de manger (très) tard. Ce qui aurait normalement été l’heure de me coucher représente aujourd’hui le moment d’interrompre les gargouillements intempestifs de mon ventre qui ne s’habitue pas encore à ce chamboulement temporel. Oui, on vit plus tard en Espagne. Mais je dois reconnaître que cela a du bon ! À 22 heures passées, on entend toujours les locaux discuter dans les rues ou d’un balcon à un autre, même dans les quartiers les plus calmes. En réalité, la soirée ne fait que commencer.

Les soirs de semaine, je rentre rarement avant minuit. Comment résister à l’envie de découvrir une ville aussi riche d’un point de vue culturel ? Il y a des festivals et des activités à longueur de temps. À peine le festival de la Merce finit-il que celui de L’Alternativa – Barcelona Independent Film Festival arrive en novembre. Et entre les deux, d’innombrables lieux, musées, activités à découvrir comme le Parc Güell, le musée d’Histoire de la Catalogne ou encore les Fontaines magiques. Tant d’incontournables qui font désormais parties de mon quotidien.