Un homme apparaît. Il est pieds nus. Il se tient debout à côté de ses chaussures. Une voix féminine narre sa solitude, celle qu’il vit depuis que sa femme l’a quitté ; celle qu’il vit depuis qu’il est entré dans le monde. Nimbé d’une musique électronique, le monologue de la narratrice se déploie. Certaines phrases s’y répètent, comme le refrain monotone de nos vies. Un écran se dresse devant la scène. Le corps de l’homme y est projeté. On le détaille, puis l’objectif s’arrête sur son visage. La voix continue sa litanie. Puis le noir. Des percussions agressives. Le titre du spectacle éclate sur l’écran sombre entouré de néons percutants. Comme un générique.