C’est la scène finale.

L’âne Balthazar a traversé les bonheurs et les tourments de la vie. Il meurt seul dans — à — la beauté du monde.

L’affairement des moutons houspillés par les chiens renforce sa solitude radicale. Ils sont aveugles au destin de Balthazar, notre double bouleversant.

Mais le troupeau est aussi son blanc et vivant linceul.

Les quelques mesures de Schubert, discrètes, complètent l’hommage.

Ici s’achève le plus beau film de tous les temps.


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