critique &
création culturelle
La Cité d’or
Que pasa por aquí ? 1. La découverte

Alors que je cherchais du travail sur un marché bouché, me voilà proposé de partir en stage à Barcelone! Une nouvelle aventure m’attend : le soleil, la mer, une ville jeune et dynamique qui offre tant d’activités culturelles… Cette mine d’or n’attend plus que moi !

En arrivant, je me délecte déjà de cette langue dont j’avais tout oublié. Les cours d’espagnol du secondaire me paraissent bien loin. Pourtant, malgré mes notes médiocres, je me surprends à pouvoir communiquer avec les locaux sans trop de difficultés. Ayant toujours secrètement rêvé de pouvoir parler cette langue couramment, je me mets en tête de repartir avec un niveau linguistique professionnel. Il va donc me falloir la pratiquer. Et qui dit pratique, dit rencontres. Mon GSM fourmille d’applications tels que Meet Up et Conversation Exchange 1 ! Je me rends même à un événement d’échange interculturel malgré mon côté introverti (#motivation). Un verre de Mojito à 3,50 € dans un bar glauque me permet de me décoincer et me gratifie d’un nouvel ami. Ce dernier m’entraîne dès le lendemain au cœur du quartier gothique afin d’y découvrir quelques artistes vendant leurs œuvres Plaça St Josep Oriol. L’atmosphère est charmante.

Plus tard, en traversant Carrer de Petritxol, qui regorge de magasins vintage ou alternent galeries  d’art et chocolateries, une vague de mélancolie m’envahit. Sur les murs de la rue, il est possible de trouver d’anciennes pancartes datant du XIX e siècle. À l’intérieur du café authentique Granja Dulcinea , un pan de mur est habité par ses publicités d’autrefois. Ce café, où l’on savoure un chocolat chaud avec des churros, reste mon coup de cœur de la journée. Ce plat typiquement espagnol comprenant une pâte frite sous forme de beignet très allongé qu’on trempe dans du chocolat chaud à eu raison de moi. Même en plein été !

D’ailleurs, je ne m’habitue pas encore à la chaleur toujours présente malgré l’ombre des ruelles du quartier gothique. Malgré la moiteur de l’air, je continue ma balade jusqu’à Las Ramblas3 qui débordent de stands proposant chapeaux, lunettes de soleil, sacs et de terrasses bondées. Cette ville bouillonnante donne la sensation d’être constamment en vacances. En continuant vers le port, l’agitation touristique suit son cours. Il me tarde de découvrir l’effervescence de cette ville en plein hiver.

En attendant, je compte m’épancher sur l’histoire de cette région qui a tant à me raconter. Le musée d’Histoire de la Catalogne me permettra assurément de mieux comprendre cette volonté d’indépendance… à défaut de chanter dans la rue avec les locaux. La culture, ça se travaille, mais au soleil, c’est encore mieux !