Après le remarqué Qui veut la peau de Virginia Woolf, Mike Nichols envisage un second long métrage plus personnel, à travers lequel il pourra aborder son pays et les évolutions sociales auxquelles celui-ci fait face en ce milieu des années 60. Aujourd’hui, alors que presque soixante années nous séparent du Lauréat, cette œuvre majeure apparaît comme le témoignage d’une époque et d’un état d’esprit.

Suspens, actions et frissons au rendez-vous de la rétrospective culturelle de Jérôme Warichet, avec trois coup de cœur cinéma ! On s'évade tout de même de ces univers bien sombres avec une bande son jazz solaire, qui s'écoute « matin, midi comme soir » pour mettre un terme à l'année 2024...

Pour son premier film, Le Royaume, Julien Colonna propose un coming of age sur fond de mafia corse, ou comment devenir adulte au milieu du chant des cigales et du bruit des mitraillettes.

Couronné de la Palme d’or au dernier festival de Cannes, Anora, réalisé par Sean Baker et sorti en salles fin octobre, nous offre une comédie dramatique efficace, portée par une Mikey Madison éblouissante dans la rôle titre, tant par son aura que par son jeu, et des acteurs justes et précis. Le soin du détail, passant notamment par la colorimétrie, apporte des couches de lecture indéniables à l'œuvre et saura vous transporter dans son univers haut en couleurs, vous faire rire et verser sans doute quelques larmes.

Le maître du thriller fantastique M. Night Shyamalan revient sur le devant de la scène avec Trap, film au synopsis clair et prometteur, celui d’un père de famille et tueur en série piégé dans une salle de concert avec sa fille. Le réalisateur nous offre cette fois un long-métrage réaliste et angoissant dont on ne pouvait que se réjouir. Mais le maître semble finalement perdre de sa splendeur et la magie n’opère pas.