J’admets avoir des difficultés à dire « non ». Tant de difficultés que ma coloc’ m’a offert le No Button . Malgré tout, le choix reste rude dans cette Cité d’Or. C’est pourquoi je me retrouve rapidement à tergiverser entre deux expositions, deux soirées d’échanges linguistiques, deux quizz, deux dégustations de vin… Bon, j’ai beau me plaindre de ne pas avoir assez des vingt-quatre heures de la journée mais au fond, nous savons tous que je me régale. L’idéal serait tout de même d’avoir des journées sans fin pour avoir le temps de tout faire. À l’exception que nos journées ne se répéteraient pas. Juste, nous n’aurions pas besoin de dormir. L’autre soir, j’ai essayé d’organiser non pas une journée mais une soirée sans fin. En pleine semaine. Un lundi. Et j’ai fini sur les rotules…

Après le travail, j’ai kidnappé ma coloc’ pour l’emmener au GUZZO , l’un de mes bars préférés aux serveuses exécrables, afin de contempler le street artist brésilien Hugo Elias décorer l’un de leurs murs. Malgré l’attitude déplorable des employées, nous avons tout de même pu avoir accès au seau de crayons et au bloc de papier afin de nous prêter au jeu : nous aussi nous sommes des artistes ! Mais en dégustant un chardonnay, s’il vous plaît… Une fois notre œuvre d’art terminée et enroulée, nous l’avons glissée dans une des fentes prévues à cet effet #hispterbar. Le même soir, je me retrouve au petit concert du groupe argentin Phonalex au bar LUTE , dans le quartier de Sants, très peu fréquenté par les touristes. Ce groupe « muy chullo1 » me fait vibrer durant une heure. La communauté sud-américaine est grande à Barcelone.