Catherine Deschepper, professeure de didactique du français et auteure, nous partage en cette fin d’année son quatrième livre Le Complexe du gastéropode . Sans prendre de pincettes, Catherine Deschepper nous y raconte avec humour les difficultés et la pression rencontrées par les auteurs lors de l’écriture d’un second roman, après avoir vécu le succès d’un premier.
« Ils seraient quatre. Il n’en resterait qu’un. » C’est l’objectif du concours lancé par Gédéon de Ducart d’Olise et son épouse, deux mécènes adorant la littérature. Gédéon aime particulièrement s’entourer d’intellectuels dans le but de se différencier des autres mécénats et de se sentir au-dessus du lot. C’est l’une des raisons principales de l’organisation de ce concours. Le principe est simple : quatre auteurs francophones belges, chacun plus ou moins reconnus, sont invités pendant un mois dans la demeure de Gédéon. Leur seule obligation, c’est d’écrire. L’auteur terminant le mois avec le manuscrit le plus abouti remporte un contrat d’édition. C’est ainsi que Nadine, Émile, Jean-Paul et Nicolas se retrouvent à partager l’aile gauche du château de Ducart d’Olise. Très rapidement, la compétition est lancée, et avec elle, les tentatives de sabotage manigancées par Nicolas.
Dès la première phrase du bouquin, l’auteure nous plonge directement dans la tête de ce dernier, nous permettant de suivre ses moindres pensées. Cette « saloperie de putain de première phrase » annonce un véritable départ en trombe, ce qui rend le lecture très vive et accrochante. Si la première partie du livre ne fait que présenter les différents personnages séparément, la deuxième raconte leurs premières rencontres et interactions. Si la première partie donnait déjà le sourire, la deuxième en remet une couche, devenant carrément drôle : on y retrouve un enchaînement de situations cocasses, souvent engendrées par de mauvaises compréhensions entre les différents personnages, ce qui a pour conséquences des retombées disons… inattendues ! Bref, de A à Z, ce livre léger et agréable à lire (re)donne le sourire.
« Une histoire qui, depuis le début (…), semble partir en cacahuète (…) » Si une phrase résume bien l’idée du livre, c’est celle-ci. Le début annonçait plutôt une histoire drôle et assez simple, mais plus on avance dans le livre, plus on se retrouve face à des situations plus farfelues les unes que les autres ! Alors, mon seul conseil lors de la lecture de ce livre : accrochez-vous ! Par un enchaînement d’événements, certaines situations semblent véritablement tirées par les cheveux, et peuvent parfois donner la sensation que l’auteure a peut-être été un peu trop loin… Mais finalement, c’est peut-être ça qui rend le bouquin si bon !