Gallimard & « la Blanche » :
la collection comme parangon de la Grande Littérature
Quel lecteur n’apprécie pas déambuler dans les allées d’une librairie où les couvertures de livres s’étalent, offrant au regard une pléthore de couleurs et d’images, promesses d’évasion et arguments publicitaires à la fois ? Bien souvent, le livre, en tant qu’objet de papier et de carton, tend à s’effacer derrière l’œuvre qu’il contient et révèle, une fois les premières pages tournées. Pourtant, avant ce geste anodin qu’est l’ouverture du livre, la couverture capte l’attention du lecteur et lui livre des messages sur le statut de l’œuvre qu’il abrite. L’apparence que revêtent les couvertures de livre ne doit rien au hasard. Au contraire, c’est un espace particulier qui canalise de nombreux enjeux.