Résultat d’un travail d’équipe de longue haleine, le projet de Connexions urbaines réunit une vingtaine de collectifs, institutions et commerces pour développer une soixantaine d’événements répartis dans vingt-cinq lieux différents <www.cufestival.be/plan-lieux/> répartis entre les quartiers du centre et Outremeuse : des salles, des places publiques, mais aussi des musées et des institutions. Le tout peut se faire à pied, au rythme des rencontres et des envies. Autre point important et non des moindres, le festival comporte une série d’activités gratuites et le pass pour l’entièreté des activités ne coûte que 12 €.

« Le concept n’est pas nouveau. Il y a les Nuits sonores de Lyon, le festival PopMontréal qui en est à sa quatorzième édition (la Québécoise Cynthia Bellemare, également membre d’Animacy, a d’ailleurs participé à l’organisation d’éditions précédentes) ou encore, plus proches de nous, les Beautés soniques de Namur, mais c’est par l’aspect pluridisciplinaire que notre festival se démarque », explique Nicolas Brewart.

En effet, le festival propose tous azimuts des concerts (dont certains dans des lieux inattendus comme une friterie ou encore une laverie), des activités sportives (compétition de roller), du street art (avec le collectif Spray Art can), un apéro littéraire ainsi que du théâtre, des installations, et des expos.

Quelques points forts de la programmation : <www.cufestival.be/programme/>

Vendredi : rendez-vous Burger-mix à la Frite avec Lefto, chantre belge de la bass music , qui jouera plus tard à la caserne Fonck au côté de Stwo, Juice et Kon. La caserne Fonck sera également investie par le collectif Vitrine en cours qui proposera des installations visuelles changeantes au fil de la nuit.

Pour ceux qui prévoient une soirée plus calme, d’autres options s’offrent à vous : apéro-juice chez Capuccino, apéro littéraire au Grand Curtius avec José Parrondo et Pierre Bailly ou encore la soirée pop-folk 100 % féminine au Cupper Café, avec Joëlle Saint-Pierre, Céléna et Sophie, et Ladylake Lily.

Samedi : tout au long de la journée, l’école d’arts de Saint-Luc propose un marché vintage, un brunch collectif, des hot-dogs alternatifs ainsi qu’une expo. À deux pas de là, le collectif Théâtre à la Place (qui occupe les locaux de l’ancien Théâtre de la Place) organise une projection des courts métrages sonores du cinéaste Vincent Moon. Toujours dans le quartier d’Outre-Meuse, le lavomath-rock, un concert en laverie par Castus, se déroulera dans l’après-midi.

Et des concerts, il y en aura un peu partout. Dans le centre-ville aussi, que ce soit sur la place Cathédrale, où ils s’enchaîneront de 13 h 30 à 20 heures, ou encore au Cupper Café où les apéros Liège-Montréal proposent les nouvelles chansons du Liégeois Nicolas Michaux ainsi que le travail du Montréalais Simon Kingsbury.

Ajoutons que tous les musées de la ville de Liège <lesmuseesdeliege.be/> ouvriront leurs portes gratuitement aux festivaliers, une manière agréable de ponctuer la journée par des moments plus calmes.

En soirée, la caserne Fonck sera de nouveau investie, cette fois-ci par Cheveu, Robbing Millions ou encore Cairo Liberation Front.

Dimanche : pour ceux qui en auront la motivation, la matinée sera sportive. Toujours à la caserne Fonck, un jogging « décrassage-anti-gueule-de-bois » partira à 11 heures. En section sport, l’occasion de découvrir quelque chose de nouveau en début d’après-midi, le roller derby, combinaison de sport de contact et de vitesse.

Le collectif et label liégeois Honest House se chargera quant à lui de faire découvrir un lieu insolite, la Maison intergénérationelle d’Outremeuse, au cours d’une après-midi folk : Noria assurera la première partie avant de céder la place à Sacha Toorop – fondateur de Zop Hopop, ce dernier a également collaboré avec Yann Tiersen et Francoiz Breut. Il sera accompagné du jazzman Greg Houben pour un concert exclusif.

Enfin, la grand-messe pop du grand organiste Jean-Luc Thellin permettra de redécouvrir l’album Autobahn de Kraftwerk dans l’église Saint-Barthélemy.