critique &
création culturelle
    Dimitri Mastoros

    Elias Preszow nous invite à découvrir Dimitri Mastoros.

    Des images sur mon impression du temps qui file et se mélange, dans les cyclades où je retourne chaque été pour les voir changer. De mes croyances, mythes naïfs et enfantins — mais qui me faisaient respecter quelque part un ordre cosmique et un environnement — cet ordre ancien qui est rompu petit à petit. L’idée de l’église qui n’est pas reconstruite vient de Chypre et d’un village grecque à la frontière turque qui avait cette caractéristique. On ne savait pas quand les barbares allaient débarquer, pourquoi se fatiguer à peaufiner ? Sinon, cette nature et cet équilibre que l’on ne respecte plus, ces croyances qui deviennent superstitions, et qui nous font commettre des sacrilèges (chats tués, hyper construction de l’île) qui seront ensuite punis par les dieux — criquets, grillons. Je pense pas que je voulais faire un truc aussi écolo, plutôt parler des conséquences aux mythes bafoués, mythes qui nous renvoient à l’enfance et qui clamsent de plus en plus.

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