critique &
création culturelle
Visite et interview
de Thierry Robberecht

Qu’est-ce que la dystopie ?

Qu’est-ce que la dystopie ?


Les élèves de 2L de l’Institut Sainte-Julie
de Marche-en-Famenne
ont eux aussi essayé d’y répondre
en posant quelques questions
à Thierry Robberecht,
l’auteur de Reborn .

 

J’écris depuis… 1992. C’est la lecture qui m’a poussé à écrire parce que, comme tous les jeunes, j’avais envie d’imiter les gens que j’admirais. Certains imitent Ronaldo, moi, j’ai imité les écrivains que je lisais.

Quel a été votre parcours ? Qu’avez-vous fait comme études ?

J’ai eu un parcours scolaire classique. Je n’ai pas vraiment fait d’études pour devenir écrivain, j’ai plutôt lu des livres et écouté d’autres écrivains. Il existe des cours d’écriture mais on apprend surtout sur le tas en accumulant l’expérience. Apprendre à écrire, c’est avant tout lire beaucoup.

Pourquoi écrivez-vous pour la jeunesse ?

C’est un hasard. En 1992-1993, j’ai participé à un concours de nouvelles organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un membre du jury qui était éditeur m’a proposé d’écrire pour la jeunesse. Ensuite, c’est devenu ma profession.

Pouvez-vous nous dire si vous projetez d’écrire un livre prochainement ? Quels sont vos prochains projets ?

Normalement, cela reste top secret… Depuis Reborn , j’ai pris beaucoup de plaisir à lire des livres, des romans d’anticipation sur des événements que l’on vit maintenant, comme la crise des réfugiés. Mais allez… je peux vous confier un secret : il y a un roman pour ados qui va sortir en avril, cette fois-ci, il s’agira d’un polar.

Vos livres sont-ils publiés à l’étranger ? Vous impliquez-vous dans le travail de traduction ?

Mes romans ne sont pas publiés à l’étranger. Pour qu’un roman le soit, il faut qu’il ait rencontré un grand succès… C’est le cas pour des romans comme Harry Potter . Par contre, je fais beaucoup d’albums pour les petits avec des images et quelques mots et ceux-là sont traduits dans une vingtaine de pays, notamment en Chine. Mais ce n’est pas moi qui les traduis. Je ne m’implique pas du tout dans le travail de traduction, d’ailleurs, je ne parle pas chinois.

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