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À votre tour de nous dire ce que vous en pensez, en toute subjectivité...
9 juillet 2014 par Jimmy Wodon dans Musique | temps de lecture: 1 minute
Tour à tour chanteur, écrivain, acteur (ah, cette fameuse saison 2 de Sons of Anarchy…), compositeur, féru d’herpétologie, spoken wordeur, scénariste et producteur, ce bon vieil Henry Rollins peut sans crainte être taxé de canif suisse artistique (et ce, même s’il a joué les seconds couteaux dans des jeux vidéo de rappeurs fighters…).
Mais c’est surtout en tant que frontman des cultissimes Black Flag (1986-2013) que la montagne de muscles from D.C. s’est fait connaître ; bête de scène tatouée et cultivée, il incarnera des années durant l’un des chantres les plus charismatiques du punk hardcore californien et de la philosophie Do it yourself.
Datant de 1994 (il passera en boucle sur MTV) et issu de Weight (quatrième album du Rollins Band), le single Liar est ici mis brillamment en scène par un certain Anton Corbijn : alternant couplets spoken words posés et refrains plus qu’énervés, le morceau de plus de quatre minutes narre les atermoiements schizophréniques du sieur Henry à propos de l’amitié, de la solitude… et du mensonge… Keep it Rollins, baby !
Jimmy Wodon a rédigé 10 articles sur Karoo.
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