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À votre tour de nous dire ce que vous en pensez, en toute subjectivité...
11 janvier 2016 par Benjamin Bourguignon dans Musique | temps de lecture: 1 minute
En 1980, Bowie livre un titre très « funky to funky » pour un sujet qui l’est moins : la fin d’un cycle, un signe d’adieu à la décennie qui s’achève.
En effet, dans son premier album Space Oddity (1969), David nous parle de ce gars perdu dans l’espace, un peu désabusé. On apprend ici que ce bon vieux major Tom a répondu à l’appel de « Ground Control » ! Sa vie semble encore moins folichonne : il n’a plus d’argent, plus de cheveux et il est devenu junkie… (Les chœurs du refrain ne diront pas le contraire.)
David Bowie ne veut plus croire ce clown triste. De toute façon, sa maman lui a dit « ne pas le chercher », telle une menace à tenir à portée. Il est temps de passer à autre chose, d’enterrer les monstres du passé. Alors on sort des coups de slap comme autant d’éclairs dans l’obscurité, on pue la nostalgie dans les chœurs et on annonce le ton groovy à venir.
Ironiquement, cette chanson, je pus la découvrir sur une radio plutôt nostalgique (noblement classique à l’époque). Et comme pour le coup d’éclat de Bowie, la quatre cordes annonçait un renouveau : ici pour mes oreilles, comme le prolongement de mes mains bientôt cornées.
Merci, David Robert Jones.
Benjamin Bourguignon a rédigé 5 articles sur Karoo.
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