critique &
création culturelle

Le Festival Vignette pousse son premier cri 

La BD indé se réjouit

Du 13 au 15 juin, le Festival La Vignette pose ses valises sur la Place Van Meenen, en plein cœur de Saint-Gilles, pour une première édition qui promet d’envoyer du bois. Exposition, rencontres, concerts et bien sûr salon du livre : les festivités se tiendront en plein air, dans un esprit de gratuité et de partage, propice à la découverte de la bande dessinée alternative, puis de toutes les autres formes qui gravitent autour.

Plages de Catherine Barsics

L'été au prisme de l'introspection

Avec Plages, Catherine Barsics propose une étude sensible et expérimentale de nos manières d’habiter l’été. À travers une observation minutieuse des plages italiennes, elle déploie un regard réflexif sur notre rapport au corps, au temps et au monde. Dans ce second recueil, la douceur estivale perd peu à peu son innocence.

Dix secondes de Max de Radiguès

Adolescence inconsciente

Avec Dix secondes, Max de Radiguès propose une peinture de mœurs de l’adolescence des années 90. Un portrait qui sonne tristement vrai en surface, mais qui manque de profondeur dans son incarnation.

Bassoléa de Juliette Mézenc

Des racines au fond des yeux

Court texte de Juliette Mézenc paru à la Contre allée au printemps 2025, Bassoléa s’inscrit dans le prolongement (la reprise ou la recoupe) des Cahiers de Bassoléa publiés aux éditions de l’Attente en 2022. Plus qu’un roman ou un récit, le texte est une adresse enflammée à un -tu anonyme, qu’on oublie vite, qui peut-être n’est que prétexte à une adresse générale aux lectrices et lecteurs.

Les Enfants polenta de Francis Tessa

Comment la mémoire peut nous sauver

Classique récent de la rital-littérature belge, Les Enfants polenta de Francis Tessa sont réédités chez Espace Nord. La faim est au cœur des souvenirs de l’auteur, mais la fin interroge : quelle nostalgie dans la misère ?

Momm de Catherin

La belle triste poire d’un amour maternel

De petites larmes ruissellent le long de nos joues pendant la lecture de Momm. Tendresse ? Attachement ? Tristesse ? On a du mal à déterminer quelle émotion Catherin fait couler en nous avec ce roman graphique autobiographique. Chaque page se dévore comme si c’était la dernière, à l’image de l’intensité d’une relation fille-mère que la maladie rend si particulière.

Queer de William S. Burroughs

Quand l’avant-garde va trop loin

Paru en 1985, Queer est aujourd’hui considéré comme un texte essentiel à la compréhension de l’œuvre de William S. Burroughs. Récemment, le roman a même fait l’objet d’une adaptation au cinéma par le réalisateur Luca Guadagnino. Mais cette pièce maîtresse de la littérature d’avant-garde passe-t-elle l’épreuve du temps ?

Danse de la vie brève de Hubert Antoine

Entre parole intime et tumulte collectif

Couronné par le prix Rossel en 2016, Danse de la vie brève inaugure la carrière romanesque d'Hubert Antoine, auteur namurois installé à Guadalajara pendant 26 ans. Après plusieurs essais et recueils poétiques, cet écrivain belge nous livre un récit polyphonique aux saveurs mexicaines explorant la convergence des destins personnels et collectifs.

Basculement-mère d'Irma Pelatan

Journal d'un accouchement en pleine mer

Au fil de ses carnets amphibies, Irma Pelatan revisite l’écriture comme un acte gestationnel et tisse avec Basculement-mère le récit intime et politique d’une maternité réinventée à travers le prisme de l’eau.

On n'engueule pas un océan de Kurt Tucholsky

L'homme qui parlait à l'oreille des sourd·es

Chaud devant ! Les éditions La dernière goutte rééditent un ensemble de textes du grand satiriste de la république de Weimar, Kurt Tucholsky, traduits par Elisabeth Willenz et accompagnés des photomontages de Philippe Delangle. Punchline après punchline, tout le monde en prend pour son grade dans On n'engueule pas un océan.