critique &
création culturelle

Les nuits sans Kim Sauvage de Sabrina Calvo

L’intime numérique

Dans Les nuits sans Kim Sauvage, Sabrina Calvo électrise les pages d’une intrigue frénétique au style poétique ; une exploration de soi, entre le paraitre, son corps et les autres.

Entendre les femmes parler

Louise Chennevière, Laura Vazquez et Pauline Nozière

C’est l’histoire d’une fille qui erre, en quête d’une voix. C’est l’histoire de lectures qui se répondent, qui se mêlent, dans l’effervescence du petit monde de la poésie performée à Paris. Quand les mots de Louise Chennevière, Laura Vazquez et Pauline Nozière s’entrelacent, il n’y a plus d’autre choix que de les écouter.

Simon et Lucie : Les ciels changeants d’Alain Kokor (d’après l’œuvre de Diastème)

Une histoire d’amour intime, envers et contre tout

Simon et Lucie : Les ciels changeants nous plonge dans une histoire d'amour intense en quête de reconstruction. À travers les vécus de Simon et Lucie, deux adolescents aux vies bouleversées, cette bande dessinée inspirée de textes de Diastème adaptés par Alain Kokor, suspend son lecteur dans une confession intime aux dessins suggestifs.

L’homme qui écoutait chanter l’oiseau de Christian Merveille et Valeria Docampo

Comptine d’un espoir pour l’éternité

Chargez les bagages ! Grâce à L’homme qui écoutait chanter l’oiseau, chacune et chacun obtient les clés pour se lancer dans un voyage de taille : celui de la vie. On s’imprègne du récit poétique de Christian Merveille et on en collectionne les multiples thématiques. Dans ma valise, j’ai : la torture, la dictature, l’autorité mais aussi la résistance, l’espoir et la liberté. Cet album jeunesse illustré majestueusement par Valeria Docampo nous offre l’opportunité de démarrer le dialogue, questionner et par-dessus tout, écouter.

Les perles de 2024 selon Sarah

Les héroïnes badass de l'année

Alors que le monde est littéralement en train de s’écrouler, j’ai eu envie de mettre à l’honneur les femmes qui m’ont fait rire cette année. Mes coups de cœur 2024 seront une ode aux héroïnes cyniques, parfois même un peu vénères, que j’aurais adoré avoir comme modèles dans ma jeunesse, à la place de la Petite Sirène.

Les perles de 2024 selon Élise

au-delà des apparences

Alors que le mois de décembre touche à sa fin, je me suis plongée dans les archives de mes comptes Babelio, Spotify et Letterbox, pour tirer le bilan de tout ce que j’ai pu lire, écouter ou voir au cours de l’année écoulée. L’occasion de retracer ensemble ces 365 derniers jours, et pourquoi pas, vous donner envie de découvrir, vous aussi, quelques-unes de ces pépites.

Les perles de 2024 selon Julie

Banalités

Le fil rouge des œuvres culturelles qui ont marqué mon année 2024 : leur banalité ; cette matière de porter un regard sur des quotidiens, sommes toutes, ordinaires. Derrière ces façades simplistes, on distingue pourtant un second discours particulièrement riche, preuve s’il en est que sens et beauté ne se trouvent pas nécessairement dans l’extravagance.

Ma sexualité en toutes lettres de Tobi Lakmaker

L'art du comique existentiel

Dans son premier livre, récemment publié dans sa version française par La Peuplade, le néerlandais Tobi Lakmaker narre avec verve et humour la vie sexuelle, étudiante et amstellodamoise de son alter ego.

Rue Castellana Bandiera de Emma Dante

Fresque d'une communauté pleine de secrets

La rue Castellana Bandiera est une petite rue de Palerme où deux voitures ne peuvent se croiser malgré le double sens autorisé. Tout le roman de Emma Dante raconte la confrontation entre Samira et Rosa, qui toutes deux refusent de faire marche arrière pour laisser passer l’autre. Elles se font face pendant que la rue continue de vivre autour d’elles. Ce face-à-face qui dure une nuit entière montre deux femmes affrontant leur propre histoire et l’avenir qu’elles se rêvent.

Les Corps sensibles de Patrick Delperdange

la dédramatisation de l’atroce banalité

Avec Les Corps sensibles, Patrick Delperdange propose de parler des corps humains, de leur passé et et de leur présent, mais surtout de l’esprit qui s’y incarne. Entre peinture de mœurs et nostalgie, le recueil − récemment récompensé du Prix Renaissance de la Nouvelle 2024 − aura malheureusement vite fait de nous énerver.