critique &
création culturelle
    Dans l’atelier photo d’Alessia Contu
    Barbara Dulière
    Barbara Dulière

    Dans le cadre de l’exposition de l’atelier photo de La Maison Folie mené par Alessia Contu, je propose un travail en mémoire des femmes victimes du dépeceur de Mons. Les médias ont beaucoup parlé et évoquent encore le meurtrier mais occultent la plupart du temps les femmes qui ont été ses victimes. À travers ce projet, je voulais leur rendre hommage.


    Celine Rothschild
    J’ai eu la chance d’être bercée par un monde littéraire crépusculaire. Cet univers m’a permis de mettre des mots, des phrases sur des ressentis existants. Depuis, j’utilise la photographie pour recréer ces sensations fantasmagoriques à l’envi.
    Cette photo provient d’une série de huit clichés pris dans la région montoise. S’agit il d’un passé révolu parsemé de fantômes ? Ou d’autre chose ?


    Emilie Rousset
    Dans un monde où la transition vers un « après pétrole » est en marche, j’ai souhaité partir à la rencontre de ces personnes qui ont choisi de dessiner une nouvelle économie et de vivre autrement. Entre monnaies locales, potagers collectifs, systèmes d’échange locaux, habitats groupés…, les initiatives fleurissent autour de nous, porteuses d’un nouvel espoir. Ce sont les liens humains, l’élan communautaire et le rapport à la nature au cœur de ces nouveaux modes de vie que je voulais explorer et décortiquer.


    Virginie Delattre
    Que fait-on encore dans les églises ?
    Un baptême, mourir, se marier…
    Et écrire aussi : ses souhaits, demandes et grâces.
    J’ai regardé dans ces pages et lu les vœux .
    Après, tout mélanger : les images et les mots pour les exaucer comme un rêve.


    Olga Novak
    J’ai choisi de photographier sept femmes de Monssel, qui fait partie des milliers de SEL (système d’échange local) existant dans le monde et qui regroupe des sellistes de Mons et de sa région.
    Ma démarche s’est déroulée en deux temps : une première photo où la Monsselliste choisissait un endroit dans Mons intra muros , et une seconde photo où je la faisais poser dans un tunnel pour sortir de la ville de Mons par des voies souterraines, signifiant les réseaux multiples pour sortir du monde géré par les multinationales, en utilisant d’autres possibles, comme celui de l’entraide où l’argent, l’euro n’a plus court : une heure d’entraide = une autre heure d’entraide = un grain de sel.


    Nicola de Palma
    Présence / absence.
    Le théâtre, lieu magique où se jouent les plus belles histoires de l’humanité à travers la lumière et l’obscurité. Espace de vie ou de mort, errent dans ses entrailles les âmes laissées par des personnages qui l’ont fait respirer. Le silence s’écoute. L’invisible se ressent.


    Tom de Backer
    Jeune Montois ayant peu de repères dans Mons, j’ai modifié et dénaturé le paysage urbain pour me réapproprier la ville et en faire un lieu de vie à l’image de mon univers.


    Thierry Hoyas
    La communication par le partage, une idée creusée par un groupe d’êtres humains pour qui, le mot « chance » n’est pas forcement l’invité du jour. Une fois semaine, ils, elles se retrouvent dans une cuisine pour faire découvrir un plat « du pays », « de leur pays »… À travers cela, les discussions fusent, les mots, les anecdotes se mélangent gaiement, que de fous rires n’ont pas éclos en ces murs de l’allée des oiseaux à Mons.

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