Chassé-croisé # 2
Et si… Et si pour vivre, il fallait se rendre compte de l’absurdité de la vie ? Et si pour vivre il fallait être en paix avec soi-même ? Et si, en plus de ces deux conditions, il fallait qu’un événement tragique se produise ?
Et si… Et si pour vivre, il fallait se rendre compte de l’absurdité de la vie ? Et si pour vivre il fallait être en paix avec soi-même ? Et si, en plus de ces deux conditions, il fallait qu’un événement tragique se produise ?
Le Cœur réguliernous plonge dans la vie d’Alice, femme moyenne, qui semble lassée de sa vie, de son mariage. Un soir, en rentrant plus tôt d’un souper de bureau, elle tombe sur Nathan, son frère. Nathan qui revient du Japon pour quelques jours. Le jeune homme est aux yeux de sa soeur changé, méconnaissable. Il lui parle de ses rencontres au Japon, d’une Japonaise et surtout de Daisuke, de leur apport dans son épanouissement. Cependant, ces retrouvailles ne vont être que de courte durée, car Nathan se fera faucher dans la soirée par un chauffard. Ébranlée, Alice va se mettre en quête de réponses, sans le savoir.
est un film qui vous transportera à sa façon dans la culture japonaise. À sa façon car son approche est centrée sur une seule dimension de ce pays aux multiples facettes. À sa façon, parce qu’on suit l’histoire par le biais d’une vision « externe » tout en suivant Alice, ses découvertes, sa personne. Car on suit le scénario, qui ne prend que les éléments qui lui permettent d’avancer dans cette culture. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas mal en soi, cela reste juste une vision fermée. Un mal pour un bien.
Avec le personnage d’Alice, nous découvrons une personne lambda qui subit son quotidien. Qui oublie la vie, qui s’en lasse. Une personne qui, en apprenant à connaître ce qui fait de la culture japonaise une culture de tradition discrète, va en apprendre énormément sur l’art de vivre. Avec ce deuxième long métrage, Vanja d’Alcantara signe un film qui transmet beaucoup dans le non-dit, dans les gestes, dans le respect du rythme de l’autre et dans les silences, à l’instar du quotidien des nippons.