Lorsque j’avais décidé de recouvrir intégralement les murs d’une pièce de mon appartement qui fut successivement ma chambre et mon bureau puis mon bureau et mon salon, par une copieuse collection de CD, il ne restait qu’un pan de mur vide, au-dessus de la cheminée où j’ai longtemps eu envie d’accrocher une reproduction de ce tableau comme une surcharge supplémentaire et une petite manifestation d’autodérision. J’ai depuis ramené ma collection à des dimensions régies par les principes exposés par Perec dans ses « Notes brèves sur l’art et la manière de ranger ses livres ».

Der Bücherwurm illustre également la couverture de la première édition de Peau de vélin, le premier roman de Patrick Virelles que je suis en train de relire avec le même plaisir qu’il y a vingt ans. C’est l’histoire d’un bibliomane aux prises avec un neveu joueur fort tenté de piller la collection de son oncle pour éponger ses dettes. Avec ce premier roman, Virelles s’est inscrit dans la lignée des grands stylistes façon Vialatte que Desproges rêvait d’égaler.

Découvrez tous les "Fond d'écran"...