Le jour où on mangera des sandwichs mous
Surprises, paillettes et théâtre à vivre !
Créée et montée en 2022 au théâtre Jardin Passion, la pièce Le jour où on mangera des sandwichs mous revient pour une 3e année. Cette création ouvre la nouvelle saison du théâtre sous le signe de la surprise et des paillettes ! Préparez-vous à être bousculé·es, renversé·es et rassemblé·es.
C’est une surprenante soirée que je vais passer au Jardin Passion. Ce soir-là, l’ambiance chaleureuse et tamisée de l’espace bar du théâtre semblent plaire aux spectateur·ices. Iels sont déjà là en nombre et nous sommes presque à l’étroit. J’attends. J’ai hâte.
Super ! De quoi parle la pièce ?
Sur un guéridon trône une pile de programmes de la saison. J’en attrape un, relis la description de la pièce que je m'apprête à voir. C’est cryptique et un peu mystérieux.
D’accord, mais de quoi parle la pièce ?
On nous fait entrer dans la salle de théâtre. Les sièges sont confortables, en velours rouge et un peu rembourrés ‒ ceux que je préfère. Une fois assise, je dégaine un petit carnet de mon sac. Comme à mon habitude, j’y noterai quelques phrases des comédien·nes et d’autres éléments marquants. De quoi nourrir mon article pour le rendre plus vivant.
C’est pas qu’on s’en fout, mais de quoi parle la pièce ??
La vie est une grande fête, n’est-ce pas ? On aime se rassembler, se rencontrer, et c’est sans doute cela qui a poussé Geoffrey Seron, Marie-Noëlle Hébrant, Maud Lefebvre, Sébastien Hébrant et Pierre Poucet à monter cette création atypique. Cette pièce est jouée pour la première fois lors de la saison 2022-2023 du théâtre Jardin Passion, alors que les souvenirs des confinements successifs sont encore vifs.
Le jour où on mangera des sandwichs mous est un moment théâtral qui renverse les codes du théâtre et met sens dessus dessous ce dont vous avez l’habitude. Votre regard n’est plus cantonné à la scène, il s’est élargi pour vous faire voir ce qui est hors champ. C’est un moment de vie aux reflets de Belgique et aux accents connus. J’ai vu des gens rire, des gens pleurer. J’ai eu des sentiments de déjà-vu, de déjà vécus. J’y ai expérimenté des moments de l’intime, normalement cloisonnés au familial qui, soudainement, ont pris vie dans la salle du Jardin Passion.
Du reste, l’histoire, les lumières, les décors, le jeu des comédien·nes, je ne dirai rien. C’est secret. Motus et bouche cousue. On ne m’a pas fait jurer, mais c’est presque ça. Mon carnet, je ne l'ouvrirai pas. Pour que chacun·e puisse vivre cette expérience d’un théâtre qui flirte avec un réalisme magique, il ne faut dire mot. Ce qui s’est passé à Jardin Passion reste à Jardin Passion. Alors, je vous invite à y pousser la porte. Renversement garanti.