Après s’être fait connaître comme fondateur du groupe liégeois The Bukowskies, déjà interviewé par Karoo , Andrea Lafontaine revient à la charge avec son premier album solo Spleen and Party . Le chanteur de 28 ans n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il s’agit de sa quatrième production, les trois autres ayant été écrites pour le groupe. L’album, entièrement chanté en anglais, est bercé par des sonorités pop-rock et nous offre « un récit d’une nuit d’été » dans une vision psychédélique.

L’album se divise en treize morceaux, certains chantés, d’autres totalement instrumentaux. Les titres des chansons ainsi que leur contenu sont rédigés uniquement en anglais.

Le titre de l’album induit une certaine dualité, avec d’un côté le terme spleen, qui évoque une profonde mélancolie, un sentiment de mal-être, et de l’autre party qui signifie « fête » et renvoie directement à l’idée de la célébration de la nostalgie. Pour moi, l’album fait donc écho à la situation actuelle : en cet été marqué par la pandémie, l’envie de retrouver la vie active et les fêtes résonnent en nous plus que jamais. Le rythme, parfois léger, parfois psychédélique, parvient à dépasser ce ressenti en nous faisant bouger et revivre nos nuits passées à danser et à fêter aux côtés de ceux qu’on aime.

Bien que de nombreuses chansons de l’album aient beaucoup de potentiel, telles que « Time Takes a Cigarette » ou « Dancefloor 00-00 », j’ai choisi ici de vous partager mon titre coup de cœur « To Become or Not to Become n.R. ». Le mélange des instruments et le côté très rock alternatif qui en ressort est ce qui m’a le plus plu. En fermant les yeux, on on se sent assister à tout le chaos qui a lieu devant nous. Il s’agit d’un titre fort, qui bouscule.