Entretien avec Leonore
Alors qu’elle distille quelques notes de trip hop dans la galerie cette semaine, Chloë Nols s’arrête cinq minutes pour répondre à nos quelques questions. Histoire de cerner un peu mieux l’origine et les ambitions de Leonore…
Question bateau, histoire de te cerner… Quand et comment as-tu commencé la musique ?
J’ai commencé à chanter vers l’âge de 15 ans. Je chantais mes propres textes mais très vite, je me suis sentie limitée parce que je ne jouais d’aucun instrument. C’est seulement lorsque j’ai eu 24 ans (sur le tard, ce dont j’ai conscience) que j’ai commencé à jouer de la guitare (et un peu de piano) pour écrire mes propres chansons. J’ai cherché mon style, mon son, ma voix durant pas mal d’années. Aujourd’hui, je sens que je me suis trouvée en tant que musicienne, même si je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre et que je vais encore beaucoup évoluer.
Et qui (ou quoi) a bien pu influencer l’écriture de tes chansons ?
Ma propre vie me sert d’influence. Les choses que je fais durant le jour, et les rêves (surtout des cauchemars) une fois la nuit tombée. Le plus souvent, j’écris sur la quête de sens à la (ma) vie, et aussi sur l’amour, bien entendu. Musicalement, je n’ai pas de référence particulière. J’écoute plus facilement les voix féminines, de Cecilia Bartoli à Beyonce ou Bjork, entre autre. Mais tout peut influencer ma manière d’écrire.
As-tu des concerts prévu cet été ? Où pouvons-nous te voir prochainement ?
Je viens tout juste de terminer l’enregistrement de mon premier album (avec Hannelore Bedert, Thomas Vanelslander (Arno, Gorki) et Filip Tanghe (Balthazar)). Nous sommes en train de monter une tournée pour l’automne et on essaie de se concentrer sur le fait de bien jouer en
live
. L’album sortira le 23 septembre et on se produira le jour même à l’Ancienne Belgique.
En voilà du concret ! Et ensuite, comment vois-tu l’avenir de Leonore ?
Je souhaite évoluer en tant que musicienne et artiste. Je serai vraiment heureuse si l’album me ressemble et si je peux partager au monde mes émotions avec authenticité. Evidemment, j’aimerais aussi touner. Voyager et jouer de la musique, c’est le paradis !