Lire Rébellion, connaître son autrice insoumise, a été une expérience déconcertante, similaire à l’appel d’un fragment de miroir déposé sur ma route.

Même besoin impétueux de liberté, de voyages, de nature (l’oiseau) ; même ambition obstinée, têtue, tournée vers les étoiles, même idéal (le rêve) ; même fougue et fierté solitaires, même optimisme farouche au cœur de la nuit, qu’à son insu le désespoir nourrit (la flamme). Moi.

Cette rencontre littéraire et humaine m’a rappelé qui je suis, comment j’ai appris à me construire ; puis, dans un second temps, presque ironiquement, qui je ne veux surtout pas devenir.

Je suis convaincue que le recueil peut être cette piqûre de rappel salvatrice pour tout lecteur, toute lectrice. Surtout, n’oublie pas…

Qu’à part les rêves, rien n’est réel.

Que chacun de nous a un feu intérieur, tantôt à partager, tantôt à protéger.

Que voir avec le cœur est essentiel.

Qu’il ne faut jamais cesser de danser.

Que, comme le soutenait Pessoa, « tout en vaut la peine ». Simplement parce qu’aucune âme n’est petite. Surtout pas la tienne.