My name is Michael Holbrook , c’est Mika qui se dévoile au monde, une tendance qu’il avait déjà beaucoup explorée dans son album précédent, No place in Heaven , dans lequel certaines chansons questionnaient sa relation à Dieu ou à sa famille, mais où il assumait surtout pleinement son homosexualité, particulièrement  dans la chanson Good Guys où il rend aussi hommage à David Bowie et aux autres artistes qui l’ont influencé dans sa carrière. Dans ce nouvel album, c’est au travers du clip de San Remo qu’il continue sur cette lancée, avec aussi Tiny Love qui se veut complètement dans la veine de Queen.

My name is Michael Holbrook , c’est Mika qui met sa famille à l’honneur. Il nous parle de sa sœur Paloma et fait chanter sa mère dans la reprise de Tiny Love . Les portraits de ses parents font d’ailleurs partie intégrante des décors de son nouveau spectacle.

My name is Michael Holbrook , ce sont toutes les facettes de Mika qui se révèlent encore mieux sur scène dans son Revelation Tour . La scénographie reprend plusieurs des éléments qui composent l’artiste, en nous faisant passer par toutes les couleurs de son imaginaire. Le jaune est la couleur de l’amour dans Ice Cream , le vert celle de la jalousie pour Dear Jealousy , le rose celle de l’amour quand il reprend The Origin of Love . Seul le bleu manquait à l’appel, pourtant au premier plan dans Blue .

Mika a une énergie non seulement communicative mais surtout absolument dingue sur scène : il danse et interagit avec son public sans retenue. C’était plutôt incroyable de le voir fendre la foule de la fosse de Forest National, sans aucun garde du corps à ses côtés. Et vraiment touchant de le voir faire s’asseoir un de ses fans au piano pour quelques mesures de Underwater . Revelation Tour est un échange entre le Mika de Life in Cartoon Motion et celui de 2019, sur base de textes prenants et de rythmes dansants.