Le roman s’ouvre sur un article de l’Indépendance belge , datant du 14 juillet 1865. Le baron d’Alladières, figure de la Révolution de 1830, a disparu. Fait étrange : la disparition se déroule dans la chambre du baron, fermée de l’intérieur, et sans aucun témoin de la scène. Tout indique pourtant que quelque chose de grave et d’inquiétant s’est produit. Des cris provenant de la pièce, un tas de cendres sur le sol, les molosses décapités au pieds du lit et puis surtout des lettre ensanglantées qui reprennent un slogan inachevé : Vive la Belg… La scène marque ainsi le début d’une enquête relayée par la presse, qui tiendra en haleine la population belge, les enquêteurs et les journalistes, ainsi que la crème de la bourgeoisie locale.