Scènes cultes (15)
Children of Men
d’Alfonso Cuaron

Un voyage paisible, fatigué et presque serein, qui offre au spectateur un temps de sourire et de décontraction. Jusqu’à ce que l’anarchie les rattrape, et que l’arrivée du convoi, si proche pourtant, soit compromise. Dans la brutalité et la barbarie, les objectifs se redistribuent.
Ou peut-être pas.

Une technique incroyable nous implique malgré nous dans cette violence aussi inattendue qu’insensée ; impossible de l’éviter, impossible de s’en échapper. Nous y sommes coincés, le visage émaillé par le sang de la surprise.

Outre la liberté, Children of Men ne cesse de questionner la nécessité du renouvellement de la pensée, et affirme qu’il est vital de baigner dans l’inconfort d’un conflit générationnel. Rien que pour ça, il est à conseiller.