Cette semaine, la galerie Karoo accueille Loïs Low.
Loïs Low : l’autobio express
Je suis un peu touche à tout, j’ai d’abord une formation d’artiste plasticien (installations/sculptures/peintures sur toiles) et pratique également la musique à travers des compositions personnelles interprétées sur scène. En me concentrant essentiellement sur le dessin et la peinture, je cherche à revenir à quelque chose d’essentiel, loin des données conceptuelles parfois fumeuses de l’art contemporain. J’essaie de développer mon propre style, tentant d’améliorer la technique et de la mettre au service d’une forme, voulue ou non, consciente ou non. La démarche est parfois proche des surréalistes, d’autres fois plus proche d’une « captation sociétale » plus consciente. Dans des préoccupations actuelles et dans un souci de bousculer les codes j’emprunte donc à l’art contemporain, à l’univers des romans graphiques et au dessin de presse en essayant de ne jamais me laisser enfermer dans un genre particulier. L’illustration est parfois un regard sur mon époque ou la société qui m’entoure, générateur de rêve ou soulignant l’inquiétante étrangeté du quotidien. J’essaie d’emmener le spectateur vers un « ailleurs ».
Présentation de la série
Toujours améliorer le geste, la précision du trait au service d’une idée, d’un élan, d’une volonté. Je joue parfois sur les contrastes entre la douceur de l’aquarelle et l’encre noire du stylo. Les dialogues se jouent également entre figuration et abstraction. Il s’agit de bousculer les codes habituels, les déjouer. Cette sélection d’œuvres est un reflet de la diversité de mon travail actuel à travers des thèmes récurrents : les rapport entre l’homme et la nature ou l’homme et sa propre animalité. Je tente aussi de développer un univers, un monde qui m’est propre, parfois onirique, merveilleux, d’autres fois effrayant. Le tout est de provoquer la réflexion et l’évasion.










