Il met ainsi l’accent sur les failles de l'humain autant que de la perception du réel, révélant les imperfections de ce qui est insaisissable, qui est en devenir, et par là, incomplet, telle une vérité sibylline ou secrète. De cette altération volontaire, naît un nouvel état, paradoxal, balancé entre illusion et réalité.

Peintures, en dessins, et plus récemment sculptures, procèdent d’une fascination pour la figure, dans un sens étendu du terme. La figure comme pas en arrière à la réalité. L'ersatz. L’humain observé puis réinterprété, disproportionné au regard de ce qu'il est (im)pertinent de révéler du sujet minutieusement sélectionné et isolé de son contexte original.