Le Westhoek, partie septentrionale des Flandres françaises, est une terre de stigmates. Une singulière géographie modelée par sa ruralité, son passé industriel et les empreintes des conflits armés. Marquée aussi par ses ambivalences – entre appartenance nationale et tradition flamande, mœurs passéistes et volonté de changement –, elle est traversée par une fracture socioculturelle des plus visibles.





C’est à partir de cette même toile de fond que ces quatre projets se fragmentent et se disjoignent, non sans garder à l’esprit l’identité de ce territoire. Que ce soit par le prisme des paysages ou celui des portraits, c’est l’intention de révéler une identité contemporaine de cette partie de la France. C’est finalement dans le dialogue que ces quatre projets autonomes trouvent leur force au point de devenir complémentaires.





