Né un 9 mars 1968 à Malmédy en province de Liège, Vincent Solheid est un artiste complet,« un artiste protéiforme », comme il aime le dire. Peinture, sculpture, dessin, cinéma, musique : ses pratiques artistiques sont multiples, mais toutes tournées vers les mêmes icônes : Jésus-Christ, Eddy Merckx ; et les mêmes thématiques : le carnaval et le football.

J’habitais juste en face du terrain de football, seule une petite route de village m’en séparait, celle qui menait à l’église, celle qui servait d’arrivée et de départ à la course cycliste annuelle et au cortège de la procession pendant le Carnaval.

Artiste de son temps, Vincent Solheid est autant l’héritier de Dürer que de Jérôme Boch et de Marcel Duchamp. Il aime jouer avec les codes et détourner les symboles, non pas pour provoquer mais pour questionner l’homme et sa place dans le monde contemporain.

Christ en plastique, vélo en métal, cyclistes en plastique peints sur socle en bois, coiffe en plexi, 120 x 40 x 130 cm, 2011

Saint-François ailé

Faut-il tuer la mère? crayon bleu sur toile, 196,5 x 196,5 cm, 2011.

Champion du monde
Christ en métal peint et émail 31 x 62 cm, 2011

Un jour je pleurerai tout
collage, tempera et acrylique sur panneau, 65 x 65 cm, 1997

Ta gueule
50 autoportraits à l’encre de chine noire sur papier velin 300 gr, 15 x 21, 2006

Extrait du film Le Grand Tour, 2010

Retrouvez Vincent Solheid sur vincentsolheid.com